A l'heure où certains et certaines se donnent la chair de poule en sortant la planche poussiéreuse de Ouija, Maxime Taccardi nous rappelle que les vibrations de l'air produites par la musique sont un canal d'invocation du métaphysique. Pas de théâtralité dans Démonologue mais un portrait rigoureux, quasi scientifique de quatre démons porté par une voix décharnée et un black metal affreux et dissonant. Écoutez-le de nuit, écoutez-le de jour aussi : l'effet délétère dans votre esprit sera le même. Jordan Vauvert
La démo Yūrei, amalgame de dark ambiant et de dungeon synth principalement, était une sacrée mise à l'épreuve, une entrée dans un monde monstrueux. Shi No Kage, premier album de Kyūketsuki, est l'opportunité pour Maxime Taccardi de prendre son envol et faire planer cette fois l'ombre de la mort. La guitare black metal, distordue et dérangeante, fait désormais partie intégrante de son culte mortuaire atypique ("Fuyu ga kita", "Shi no kage"). Le chant de Yūrei ? Tellement nuancé, maudit ("Sutra"). Jordan Vauvert
La décadence urbaine est un thème récurrent chez Maxime Taccardi : j'en veux pour preuve certains clips de K.F.R dans lesquels on le voit errer parmi les taudis et les déchets. Griiim, projet parallèle du peintre prolifique, baigne en plein dans cette crasse. Si cela peut rappeler Diapsiquir, l'objectif visé est complètement différent et on le voit sur le premier album Jöyful Noïse. La corruption de l'âme se fait par un black metal perverti ("I Put a Spell on You") et saturé ("I watch you Die"). Jordan Vauvert
One of my favorite. It’s experimental and dark. One track features hip hop instrumentals wich really fits the vibe. I really like the guitar riffs on this album. Dark and heavy. LSD